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Photo de Frédéric Roualen, préparateur physique

Dans ce court article j'approfondirai les paroles de Fred au fur et à mesure des questions des auditeurs.
Il est donc amené à évoluer en fonction de vos retours.

Commençons par les neurotransmetteurs :

Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques qui servent de messagers entre la cellule nerveuse (au niveau de la synapse) et les autres cellules, musculaires par exemple.

Dans l'épisode on parle principalement de l'acétylcholine mais il en existe pleins d'autres comme la noradrénaline et la dopamine.

L'acétylcholine est responsable de la contraction musculaire et est aussi impliqué dans le focus attention et l'état d'éveil.

La noradrénaline permet d'augmenter la fréquence cardiaque et la vasocontriction

La dopamine est bien connue pour être "l'hormone" du plaisir et de la régulation de l'humeur.

On parle également d'hormone comme le cortisol, qui lui, est connu comme étant un marqueur du stress. Il permet d'activer la création d'énergie via la néoglucogénèse.

Disclaimer : Bien évidemment je survole grossièrement les effets et les rôles de ces marqueurs chimiques. Un physiologiste lisant ceci s'arracherait les cheveux. Mais le rôle ici est de vulgariser afin de faciliter la compréhension de tous.

La Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC ou HRV en anglais) est un outil utilisé depuis plus d'une vingtaine d'années dans les sports d'endurance.
Elle représente le delta entre deux battements du cœur (onde R à onde R). Au plus cette variabilité est faible, au plus tu es proche de la fin.
Blague à part, cette variabilité reflète la capacité d'adaptation du système cardiovasculaire. C'est le reflet du système nerveux autonome et donc du niveau de forme de l'individu.

Sa mesure est toute simple : un cardiofréquencemètre qui permet sa mesure. Ensuite au réveil il faut passer 8 minutes sur le dos et 7 minutes debout.
La contrainte c'est qu'il faut le faire régulièrement pour avoir des données exploitables. Ca prend du temps et les sportifs sont rarement assidus.
Mais dans un monde merveilleux, c'est un outil génial !

Je vous renvoie aux écrits de Laurent Schmitt qui a passé sa vie à l'étudier et à la mettre en pratique avec les plus grands athlètes français.

Les réflexes archaïques sont des réflexes censés être inhibés au cours de la croissance et la maturation de l'individu. Ils sont au nombre de 72, apparaissent dans le milieu intra utérin.
Certains de ces réflexes, s'ils ne sont pas inhibés peuvent provoquer des troubles de tout ordre. Moteur, psychologique, émotionnels, etc...

Les tester est assez facile, il existe pléthore de livres et de formations mais les traiter est un autre problème. Certains sont verrouillés par de l'émotionnel profond et devront donc se régler en étant accompagné d'un psychologue.
D'autres en revanche peuvent être intégrés assez facilement.
Je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher de spécialistes en réflexes archaïques car les traiter peut également être néfaste à la performance (le RTAC chez l'escrimeur ou le tennisman par exemple)... Il faut donc bien réfléchir...

Pour la suite de l'article, j'attends vos retours sur l'épisode

A bientôt !

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